Uyuni, Le salar !

Parlez « Bolivie » avec un touriste et il vous parlera forcément d’Uyuni. Comment faire autrement après être passé par cet endroit aussi magique que complet. Durant les trois jours dans les environs d’Uyuni, nous pouvons dire sans nous tromper qu’il n’y a pas eut un seul instant où le paysage n’était pas à couper le souffle.

Bienvenu sur la Planète Uyuni ! (Attention les yeux, ça va brûler !)

du 4 au 6 janvier 2012

Le plus dur n’était pas de supporter la poussière dans le 4x4 ou bien encore de s’acclimater à l’altitude, mais bel et bien de trouver une bonne agence, pour réaliser ce tour! Et surtout un bon guide. De ce côté nous sommes très bien tombés par chance, notre agence « Monte Blanco » avec Eloy comme guide, est à recommander absolument !! Car nombres d’agences promettent monts et merveilles, pour au final se retrouver avec un chauffeur /guide qui ne dit pas un mot, un 4x4 pourri, et que quelques rares pauses pour pouvoir profiter de l’endroit.

Maria, Monica, Ruben et Vidal, sont les Andalous avec qui nous avons voyagé, encore une chance d’être tombés sur ces quatre Espagnols vraiment sympas et rigolos.

Dès le départ d’Uyuni, nous sommes immergés dans un univers hors du commun : Le Salar. Désert de sel sur des kilomètres carrés, entouré de montagnes et volcans. Sensation vraiment étrange de se trouver sur une plaine de sel, avec à perte de vue ……du blanc ! Un blanc éclatant et reflétant le soleil. On se serait cru dans la Matrice… (Matrix)

Instant photo oblige… et après, faut pas louper la bifurcation : sortie 18 - l’aire de pique-nique.

L’aprem nous visitons l’isla pescado. Perdu au milieu du salar, une île de cactus… centenaires. Certains ont plus de 900ans. Chérie j’ai rétrécis les touristes !

Quoi de mieux qu’un hôtel de sel, pour pimenter nos folles nuits à 4000m d’altitude.

Avant d’aller se coucher, nous allons dire bonne nuit aux lamas avant que le soleil nous brule une dernière fois les rétines, nous donnant un rendez vous pour le lendemain matin.

La suite du voyage pourrait sembler moins intéressante une fois le salar passé, mais l’endroit révèle tout son potentiel avec des paysages et des miradors, plus fous les un que les autres.

Au tour des flamands roses de saluer notre passage. On envierait presque de ne pas manger des crevettes avec eux, tant leur habitat est magnifique.

Le soir venu, jeux de cartes après le diner : Bataille corse ! France-Espagne (on les a massacré, c’est encore notre île.. et puis…on les a laissé gagner un peu, faut préserver l’ambiance du groupe) Et c’est le moment choisit pour Aude, pour nous déclencher une petite crise de sorocle. (Le saviez vous ? Le sorocle est le mal de l’altitude, ici on le combat en buvant du maté de coca ou en mâchouillant de la feuille de coca, bon vu les dents des Boliviens j’ai dis à Aude de boire un peu de rouge...) Nuit d’enfer !! Nous vous épargnons les détails, mais la nuit à été très courte d’autant plus, que le réveil à 5h pour admirer le lever du soleil devant les geysers, n’à rien n’arranger. Eh ouai ce n’est pas parce qu’on se rapproche des étoiles (4400m) que l’on fait de beaux rêves !

La suite du voyage nous propose un énième salar et encore de nombreux lacs. Enfin pas à tout le monde… pour finir par un pueblo, et seul moment un peu long, le retour sur Uyuni, sur une route carrossable cette fois, finit la poussière, mais la monotonie est là. Heureusement, une dernière étape nous attend : Le cimetière des trains. Parfait pour faire joujou et se détendre après la voiture.

Au final une boucle de 900km en trois jours. Un peu frustrant car trop rapide à notre goût. Tant de merveilles au même endroit, mériteraient qu’on s’y attarde deux jours de plus.