/image%2F0123001%2F201302%2Fob_6986da63069d02120e1b3edf2d94328d_rigolote-tu-ojo-aqui.JPG "Camino del sur")
Quito
Quito « Capitale de l’Equateur » du 21 au 24 octobre 2012
Altitude moyenne 2850m, seconde capitale la plus haute du monde après La Paz (3660m) et si nous considérons que Lhassa n’est pas une capitale (3490m).
Quito est située dans la province de Pichincha, et à quelques 88km de Otavalo, environ 2h-2h30 de bus. Il faut bien remplir le bus parti à moitié vide du terminal, donc arrêt tous les 500m avant la sortie de la ville, en attrapant à force de cris lancés par la porte restée ouverte "Quiiito, Quito, Quiiititooo !!" Peuplée de plus de 2,3 millions d’habitants et à l’image de Bogota, la capitale de l'Equateur continue de s'accroître et d’avaler les espaces libres au Nord et au Sud.
Pour nous, touristes que nous sommes, Quito est composée d’un terminal ou plutôt deux, Nord et Sud, d’où il est dur de s’orienter et de prendre le bon bus ou "Trolle" (système qui nous rappellent le "Transmilenio" de Bogota) pour rejoindre notre hôtel, entre Andalucia et Galicia, dans le quartier de la Floresta, enfin bon prenons le taxi… jaune de préférence, car nombre de personnes sans licence proposent les mêmes services, à des prix équivalents voir plus chers. Du centre historique, avec son architecture "hyper coloniale", et du nouveau Quito, moderne et buildinguée ! La capitale est entourée de plusieurs monts, dont le volcan Pichincha, culminant à 4800m. Un téléphérique, français s’il vous plait (on se serait cru au Val Mijoux (Jura) sauf qu’il manquait un peu de neige et les boots de snow), vous monte à 4000m sur le flanc du volcan pour admirer la vue sur la ville.
Il nous semble important de visiter les capitales des pays que nous allons découvrir pendant notre voyage, bien que capitale rime souvent avec embouteillage, pollution et grosse effervescence. Pas les meilleurs qualificatifs de notre envie de voyage! Mais qu’importe, il faut connaitre le bruit et l’étouffement pour apprécier le calme et les grands espaces vierges.
Nous découvrons donc un centre historique aux forts aspects coloniaux. Les façades décorées de balcons travaillés et de couleurs pâles, les nombreuses églises et places, surveillées par un grand nombre de policiers, permettent de pouvoir flâner sans voir le temps passer. Les cireurs de chaussures attendant les clients, les femmes criant : « Almuerrzzzo !! Almuerrzzzo !!! » devant chaque restaurant, complètent le tableau charmant de ce quartier, où se mêlent tradition et mode à l’Américaine. Une fois la Ronda, la grande basilique de la vierge de la pitié et les places San Francisco et de l’Indépendance visitées, nous nous attaquons au Volcan Pichincha...
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