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26 Oct

L'ascension du Cotopaxi

Publié par Aude & Flo  - Catégories :  #ecuador

L'ascension du Cotopaxi

26 octobre, le réveil sonne à 5h30, la nuit fraîche à 4000m n’a pas été des plus reposantes. La tente humide ouverte, le spectacle attendu est voilé d’un brouillard matinal à couper au couteau. Raté pour le levé du soleil, le temps pour nous de se recoucher un peu, de manger un petit dej sommaire et c’est parti vers 7h30 en direction du refuge du Cotopaxi et de son glacier à 5000m. Le trajet aller est de 4 à 5h de marche. Le début du trajet est une étendue immense et plate composée de roches et de végétation rasante. Les nuages n’ont pas mit longtemps à céder la place à d’autre nuages, laissant entrevoir le Cotopaxi sur notre droite. Etrangement il ne parait pas si grand d’ici, et même une ascension jusqu’au sommet est envisagée… Vite abandonnée, quand on connait l’équipement à posséder. Le manque d’oxygène nous joue encore des tours. Car bien vite le désenchantement arrive. Nous avons beau marcher en direction du volcan, rien n’y fait, l’impression de surplace se fait ressentir. Heureusement que la vue est tout simplement superbe. Des monts de tous côtés, font une course aux étoiles !! Cela fait déjà 3h que nous marchons, le refuge en point de mire, les larges lacets de la route sont épuisants, et si l’envie de quitter la route pour prendre un chemin plus sauvage nous prend, nous devons faire face à une montée très abrupte. A cette heure là, rare sont les 4x4 ou bus qui amènent les touristes, pour pouvoir faire du « Stop ». Seuls les ouvriers sont déjà à pied d’œuvre. C’est d’ailleurs de là que viendra notre salut. Un conducteur de camion-benne, aura pitié de nous et nous fera monter sur son impressionnante machine pour finir l’ascension. Accrochés à la cabine du camion, la « Grande Classe », nous rejoignons un groupe de Français au parking, dont le chauffeur de car avait refusé de nous prendre, (les guides ou chauffeurs apprécient que très peu les touristes ne faisant pas marcher le business). Ici nous sommes à 4500m et reste encore 300m de dénivelé, soit environ une petite heure, pour atteindre le refuge. En ce moment les neiges sont plus basses que d’habitudes et nous les rencontrons bien avant le refuge, accompagné d’un vent « à décorner les bœufs ». Mais le spectacle qui nous est offert, et tout simplement magique. Nous arrivons les premiers en haut (sans compter ceux qui ont passé la nuit au refuge) sans nous douter que dans quelques heures, ce volcan perdu dans le parc sera pris d’assaut par des dizaines de touristes de toutes nationalités. Une vraie autoroute des montagnes. Pour l’heure nous profitons du chocolat chaud du refuge, notre leitmotive de ce trek, et d’une vue…. d’une vue…. fraîche et si Andine. Magnifique. Ayant reprit des forces, nous empruntons le chemin qui part derrière le refuge pour atteindre le glacier et ses 5000m. Une photo d’amoureux, pour immortalisé ce moment et pas de temps à perdre, nous fuyons les touristes arrivés en masse au refuge, et prenons le chemin du retour. En descendant nous tombons nez à nez avec un loup, (qui à l’aspect d’un gros renard). Un guide en 4x4, aura la sympathie de nous descendre un peu, juste le temps pour nous d'apercevoir le Chimborazo au loin (le plus haut sommet d'Equateur) avant la tombée de la nuit. Le soir venu inutile de vous dire que nous nous sommes couchés tôt, très tôt : 20h30 !

L'ascension du Cotopaxi
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A
C'est fou les différents climat que vous avez. et moi qui pensais que votre voyage allait être à base de jus de coco et de plage de sable fin : )<br /> Un tout grand merci pour le Bonet de Félix, il est super, mais je ne comprend pas pourquoi il n'arrete pas de dire: Le graaaaapin. Gros bisous
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