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26 Dec

Rurrenabaque

Publié par Aude & Flo  - Catégories :  #bolivia

Rurrenabaque

Rurrenabaque au cœur de la forêt primaire

Pour arriver dans ce coin perdu de la planète, il a fallu prendre son courage à deux mains, heu… dans une main et le porte monnaie dans l’autre. En effet, Rurrenabaque est accessible en 40 minutes d’avion où 30 à 48h de bus lors de la saison des pluies. Nous avons choisi la voie des R.O.I : Royal Oiseau d’Inox.

19 morceaux de barback volant à plus de 5000 pieds, attachés par une ceinture au cas où un pélican vous voilerait la priorité. Autant vous dire que l’on est pas sur Quatar airways.

Avec deux ou trois heures de retards dues aux intempéries, nous arrivons dans un uni-vert étouffant d’humidité et de chaleur.

Rurrenabaque

Sur les bords du rio Beni, Rurrenabaque est un patelin perdu dans la forêt amazonienne. Touristique et très agréable, c’est le point de départ de nombreux aventuriers pour des excursions en pleine jungle et pampa. Nous n’échappons pas à la règle et nous nous mettons à la recherche d’agence pour découvrir ce milieu. Pas particulièrement fans du tourisme en groupe, nous décidons de prendre un guide afin de ne pas nous perdre dans la forêt. Slalomant entre les nombreuses motos, nous découvrons Lipiko Tour (plus chère mais plus éco-responsable que les autres agences) et en plus tenue par un couple de Français.

Rurrenabaque

Un Noel dans la jungle amazonienne

Mario est notre guide perso, pour cette rencontre avec grande dame Nature (voir grand-mère).

Le périple commence par une heure de pirogue pour arriver à la communauté de Mario, y manger un almuerzo et découvrir les plantations de manguiers, ananas et autres fruits bizarres.

Sous un soleil de plomb nous sommes trempés de sueur très vite et servons de festin aux moustiques et insectes en tous genres. Nos sacs sur le dos avec hamacs, tente, bouffe et fringues, la progression est lente et difficile. 40minutes plus tard nous voilà en immersion totale dans le poumon de la Terre.

Grandiose spectacle de voir une végétation aussi dense.

Il n’est pas dur d’observer des arbres centenaires, ne remuant que sous le seul souffle puissant du vent, mais à l’inverse, voir des animaux s’avère être une toute autre paire de manches, même quand ils se trouvent tout près de nous.

RurrenabaqueRurrenabaque
RurrenabaqueRurrenabaque
Rurrenabaque
Rurrenabaque

Mario, guide réputé de l’agence (des gens font le déplacement rien que pour lui, nous sommes bien tombés), nous fait partager ses connaissances sur les plantes médicinales, fourmis géantes tueuses ou encore comment trouver de l’eau potable dans certaines lianes « les griffes de chat ».

Arrivés au premier campement et après s’être débarrassés des fourmis aux mandibules d’acier, nous installons notre tente près d’un cours d’eau et tentons une petite expédition dans les alentours (celle-ci fut très courte. Trop de végétation. Evolués sans guide est difficile et dangereux, Oh !! les flipettes !)

Après la cena préparé par notre chef cuistot guide, le spectacle sonore commence, bien à l’abri dans notre tente. Même un énorme plouf se fait entendre en pleine nuit, tout près de notre tente. Un tapir sans doute..

Rurrenabaque
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Rurrenabaque
Rurrenabaque
Rurrenabaque

Le deuxième jour, nous nous enfonçons encore et toujours plus profondément. De nombreuses traces de jaguars, de tapirs, lémuriens et fourmiliers sont présentes, mais toujours rien à se mettre dans la jumelle. Jusqu’à ce que nous tombions sur des grands pics, pic-verts géants, 50cm, martelant les troncs d’arbres avec leur immense bec, Bambam bambam. Il est vrai que ce ne sont pas des grands singe hurleurs, mais le spectacle est saisissant tout de même.

Nous sommes le 24 décembre, et même le Père Noël ne se montre pas, du rouge dans du vert ça ne peut pas se louper, continuons, il ne doit pas être bien loin. Ce que l’on peut dire c’est que la nature ne nous fait pas de cadeaux. A présent, nous évoluons à la machette et chaque pas et arasant sous cette chaleur humide et dans ce relief accidenté. Nous avons connu pus agréable comme Noel, mais il suffit de lever les yeux des bottes pour obtenir satisfaction.

Rurrenabaque
Rurrenabaque
Rurrenabaque
Rurrenabaque
Rurrenabaque

En fin d’après midi, la récompense, un bon bain dans une rivière amazonienne suivi d’un concours de pêche (le perdant videra les poissons). Bon ce ne sont pas des baracoudas que l’on attrape, plutôt des sardinettes, mais les touches sont nombreuses et nous mangerons bien.

Le soir venu, nous installons nos hamacs entre deux sapins de Noel, pendant que les lucioles jouent à la guirlande lumineuse et les oiseaux entonnent leurs chants mélodieux du petit Papa Noël. Pas de doute nous sommes bien le 24 décembre! On ne peut pas cacher, que de brèves pensées fusaient dans nos têtes ramollies : foie gras, dinde et autres huitres en pagaille, quand Mario nous servis une bouillie de poiscailles fris avec la tête et la queue et une purée de racines !

En conte de Noel nous avons eut le droit à des histoires d’enfances de Mario. Un exemple : Comment son cousin s’est fait étripé par un fourmilier car il voulait toucher son petit ( il n’avait que 20 ans) ou bien encore la fois ou un anaconda s’est déchiqueté en essayant d’étouffer un tapir.

Le saviez-vous : Le fourmilier est considéré comme le roi de la jungle, car non seulement c’est le seul à manger les fourmis, reines de la jungle, mais de plus ni le jaguar ni aucun autre animal ne peut le tuer. Sa technique de défense : il se met sur le dos, son adversaire attrape sa trompe insensible et c’est à se moment qu’il plante ses griffes dans l’estomac de sa proie et le déchiquète.

Vers 22h, en pleine nuit, nous nous armons de nos lampes de poches et c’est parti pour une virée nocturne. Au programme grenouilles de toutes les couleurs (que seul Mario a vu), araignées affreuses et communication avec un jaguar sur la montagne d’en face. Ce fut le Noel le plus étrange de notre vie ! En rentrant à notre campement les fourmis (énormes) avaient pris d’assaut les hamacs. Joyeux Noel!

Rurrenabaque
Rurrenabaque

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Rurrenabaque

Le troisième jour, toujours sur fonds d’histoires de Mario, nous apercevons notre premier animal digne de se nom une espèce de grosse loutre des arbres, qui après un rugissement en nous fixant, détala aussi vite que possible.

De retour à Rurrenabaque nous avons bien mérité une bavette au roquefort suivie d’une bonne journée de repos avant d’attaquer notre trip Pampa.

Communauté de San Miguel, nous jouons les papas Noël!
Communauté de San Miguel, nous jouons les papas Noël!

Communauté de San Miguel, nous jouons les papas Noël!

Ici, on attache encore les fauteurs de trouble, 1h, 3h, 1j, 2j selon la gravité de la faute. Une technique Ancestral...
Ici, on attache encore les fauteurs de trouble, 1h, 3h, 1j, 2j selon la gravité de la faute. Une technique Ancestral...

Ici, on attache encore les fauteurs de trouble, 1h, 3h, 1j, 2j selon la gravité de la faute. Une technique Ancestral...

Traces de Fourmillier, Jaguar et TapirTraces de Fourmillier, Jaguar et TapirTraces de Fourmillier, Jaguar et Tapir

Traces de Fourmillier, Jaguar et Tapir

Rurrenabaque
Rurrenabaque
Rurrenabaque
Rurrenabaque
Rurrenabaque
Un coq, un jaguar, un fourmillier et un tapir... la fine équipe!
Un coq, un jaguar, un fourmillier et un tapir... la fine équipe!

Un coq, un jaguar, un fourmillier et un tapir... la fine équipe!

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