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15 Nov

Pérou nous voici!!

Publié par Aude & Flo  - Catégories :  #perou

Pérou nous voici!!

Chiclayo du 13 au 15 Novembre 2012

Nous quittons Vilcabamba contents de découvrir encore un nouveau pays : le Pérou. Nous avons cependant toujours un peu d’appréhension, est-ce que le prochain pays va autant nous plaire? Est-ce que les gens seront aussi sympathiques et accueillants qu’en Colombie et Equateur ? Bref on verra bien… Nous partons au petit matin direction la frontière en espérant rejoindre la ville de Chiclayo au Pérou avant la nuit et ce n’est vraiment pas gagné ! Nous atteignons le pont qui sépare les deux pays au bout de 8h de trajet, soit deux bus et un taxi. Celle-ci est très très roots, pas vraiment de transports, pas de véritables postes de frontière, seulement un cabanon de chaque côté du pont pour faire tamponner les passeports, même le bureau de change se résume à une petite vendeuse de tout et de rien au bord de la route. Nous réussissons tout de même à prendre un taxi collectif jusqu’à Sullana, on ne sait pas où se trouve cette ville mais elle semble dans la bonne direction donc allons-y ! Les deux heures passées dans le taxi avec un saut de poissons (pas très frais) dans le coffre n’ont pas été des plus faciles ! En route nous remarquons de grands changements, le paysage est très désertique et les bords de routes sont très sales. Arrivée à Sullana, c’est un bordel de taxi moto dans une ville de western, où carcasses de voitures jonchent chaque rue en essayant tant bien que mal de retrouver une seconde jeunesse. La première impression est brute de pomme mais qu’importe, nous sommes au Pérou et le soleil est toujours aussi beau quand il se couche. Terre des Incas, nous voilà !! Pizarro est un enfant de cœur à côté de nous..ahah. Mais avant un repos bien mérité dans un bus super classe, contraste surprenant dans ce désert de poussière et de déchets. Dans Chiclayo, ya « chic »! Cela correspond au prix payé pour dormir dans la chambre à côté du champion du monde de ronflements. Et « layo », mais ça, ça ne correspond à rien et ça ne veut rien dire… Une fois la place visitée de nuit avec ses éclairages colorés, nous ne nous attardons pas plus longtemps dans cette ville effervescente et embouteillée. Mais parfois il faut se fondre quelque temps dans ce quotidien de brouhaha.

voici un taxi jaune et une moto au 1er plan

voici un taxi jaune et une moto au 1er plan

Non loin, le musée de Lambayeque, «Le Top du top» nous annonce le conservateur à l’entrée. Les appareils photos et les armes sont interdits, les armes ok, mais l’appareil dommage, car il y a de très belles oeuvres. Après le passage du portique carcéral du « museo Tumbas Reales de Sipan » le senior de Sipan, grand chef du coin il y a très longtemps, nous dévoile ses secrets et c’est vrai que le musée présente plutôt bien ses œuvres. Pour l’histoire, c’est tout d’abord des pilleurs de tombes qui ont découvert le site. Suite à ça de nouvelles pièces ont envahies le marché noir, ce qui a mis la puce à l’oreille à Walter Alva, actuel directeur du musée, qui a lancé des fouilles pour retrouver la pyramide de Sipan. Le Senior de Sipan qui fut retrouvé, enfin seulement ses os, était enterré avec ses lamas, son chien mais aussi ses femmes, son fils, ses serviteurs et son chef de guerre, enfin tout un petit monde. Nous avons refusé le guide à l’entrée (trop cher) et nous ne pouvons répondre à la question qui brule les lèvres de tout le monde : sont-ils tués au moment de la mort du Senior, ou bien enterré lors de leurs morts naturelles ? Sortis de ce musée, qui de l’extérieur ressemble à une pyramide Moche* (*civilisation précédant les Incas grosso modo) dessinée par un enfant de 4 ans, nous rejoignons la côte, pour un bon bol d’air frais.

Bon ben on est pas arrivés à Rio!

Bon ben on est pas arrivés à Rio!

Pérou nous voici!!

Loin de la grande ville, Pimentel est une ville sympathique, et plutôt agréable, si l’on ne s’éloigne pas trop de la mer. Le centre ne présente pas grand intérêt, ou sauf peut-être pour trouver une banque ou un super marché, sinon désolé pour les habitants, mais c’est moche (et je ne parle pas de la civilisation).

A Pimentel, on peut trouver sur la plage, surfeurs, footballeurs, amoureux qui s’embrassent, pélican boiteux, mais surtout les fameuses pirogues en roseaux, spécialités du coin. Les Amérindiens les utilisaient déjà il y a bien longtemps, pour aller pêcher. Rien de tel qu’une petite balade le long de la plage au couché du soleil pour apprécier le calme de la côte. Autant beaucoup de Péruviens vivent du tourisme et considèrent les étrangers comme des portefeuilles, autant il y en a aussi beaucoup d’autre qui nous accueillent super bien et discutent avec nous sans attendre de contrepartie. Nous ne pourrions pas conclure cet article sans parler de notre hôtel, qui pour une fois n’était pas habité que par des touristes, mais aussi par des bons péruviens de passage. Rien de charmant mis à part le petit déj à volonté et l’accueil chaleureux. Le fait marquant fut les moustiques en nombre considérable dans notre chambre, après avoir fait la chasse à une quinzaine (un vrai carnage, Green Peace est sur l’affaire), ils nous ont poussés à...

Après 15 piqûres, on a trouvé la parade!

Après 15 piqûres, on a trouvé la parade!

Pérou nous voici!!
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